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Présentation de l'association  

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“SAVE ZOÉ” est une association humanitaire neutre, d'intérêt Général à but non lucratif.

Elle est placée sous le régime de la loi du 1er Juillet 1901, et des lois et législations en vigueur sur le territoire Français.

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Quelle est la vision “SAVE ZOÉ” ?

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  • Protéger,

  • Soutenir, et

  • Accompagner les enfants victimes d'abus et de violences, en ciblant en priorité, ceux victimes de violences sexuelles :

 

"SAVE"   étant l'abréviation de “Stop aux Abus et Violences envers les Enfants”.

 

“ZOÉ” vient du mot grec “ZAO” qui signifie Vivre, non une vie subie,

mais

  • Une vie appréciée par soi même,

  • Une vie respectée, valorisée et reconnue par notre entourage,

  • Une vie résolument prise en mains de façon volontaire, active et responsable. responsable de son destin, désireuse de réussir.

  • Une vie remplie de confiance, reconstruite pour avancer fermement dans ce monde dans lequel nous sommes tous amenés à évoluer pour un temps. 

  • Une vie bâtie dans la foi que construire un bonheur est possible, même avec un lourd vécu , après des épreuves difficiles, des injustices et persécutions. 

  • Une vie Épanouie pour un nouveau départ.

  • Une vie respectueuse des valeurs éthiques et morales.

 

Les  enfants  sont dotés d'une force de résilience peu commune. C'est la raison pour laquelle nous croyons qu'une "Vie Zoé" ne restera pas dans le domaine du rêve impossible

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Qu'est ce qui a motivé le projet   Save Zoé ?

 

Le projet est né aprés avoir pris connaissance des données 2013 de l'UNICEF, relatives aux cas de maltraitance signalés dans les 9 régions fournies par le Ministère chargé de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme (MPPSPF),

 

- 217 sur 2.837 enfants victimes de maltraitance ont subi des coups et blessures volontaires

 

- 450 ont subi des violences sexuelles (dont 209 cas de viols "enregistrés") ;

 

- 220 enfants ont subi des violences psychologiques et

 

- 295 enfants ont subi des négligences.

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Ces quelques données sont inquiétantes mais loin de refléter la réalité, car les maltraitances ne sont pas toutes déclarées, et les violences sexuelles restent tabous .

 

Le Comité des Droits de l’Enfant a souligné dans son rapport les multiples formes de violences sexuelles qui sévissent impunément à Madagascar.

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Il prend note "avec inquiétude" de l’ampleur du phénomène de la violence intrafamiliale , notamment de la violence sexuelle, qui touche avant tout les femmes et les filles et semble acceptée par la société. (…)

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Il note également avec inquiétude que certaines célébrations traditionnelles semblent entraîner une augmentation du nombre d’enfants victimes de viols ou de sévices sexuels (Comité des droits de l’enfant Cinquante-neuvième session, du 16 janvier au 3 février 2012)

 

Une fois au courant de ces durs constats, nous ne pouvons pas rester indifférents et faire comme si nous ne savons pas... 

Nous sommes très loin de mesurer l'impact , tant physique, que psychologique  de ces violences perpétrées . L'âge des victimes "enregistrés" depuis le début de cette année 2018 varie, à partir de 3 ans. Le centre de soins et d'accueil de l'hôpital Befelatanana (Antananarivo) chiffre une moyenne entre 2 à 3 cas par jour, qui se présentent.

Certains enfants, souvent les plus jeunes, décèdent à la suite de leur blessures.

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Un numéro vert 147 a été installé, afin que quiconque, victime ou témoin d'une maltraitance sur les enfants, puisse appeler gratuitement les services sociaux . Il est inutile de rapeller qu'à Madagascar ou ailleurs, être témoin "indifférent" de toute forme de sévices perpétrés dans son entourage est un crime passible d'amende ou de peine de prison. 

Les conséquences des violences:

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Elles sont multiples:

- Des conséquences physiques telles que les blessures graves, les handicaps, les troubles du développement, les grossesses précoces, les maladies sexuelles transmissibles (IST) ,et dans les pires des cas, la mort. 

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- les conséquences psychologiques et des lourds traumatismes qui vont provoquer les comportements à risque, et bien évidemment les abandons scolaires.

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Selon Elke Wisch, représentante de l'Unicef à Madagascar, dans son rapport édité en Juin 2018,

"Si aucun système de prise en charge n'est mis en place, l'impact de ces violences se prolongera dans le temps et influer sur le comportement, sur l'avenir de l'enfant et de toute une société."

 

Nous allons ajouter que l'enfant victime de violence a de fortes chances de reproduire,une fois adulte, ce qu'il a vécu, sur d'autres enfants

si aucun système de prise en charge n'est mis en place, aucun accompagnement psychologique adapté n'est prévu. 

Si aucun système d'accueil, de protection sociale et juridique instauré et mis en application, aucun programme d'éducation et de formation n'est adapté, ces victimes seront alors livrés à leur sort, avec des fortes chances de subir à nouveau d'autres sévices.

Ces enfants, jusque là innocents, développeront alors plus tard des comportements sexuels ambigus. Beaucoup vont tomber dans la prostitution, ou développer des traumatismes qui entraîneront fatalement des influences néfastes sur leur entourage, et sur une société toute entière.  

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